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Asgaroth, ma vie, mon œuvre
28 février 2012

Excursion

Je dormis comme un loir toute la nuit. Malheureusement, un coup de pied me tira des bras de Morphée. J’ouvris les yeux, Holda me tendait un bol contenant une pâte bizarre. Je goutais. Ce n’était franchement pas bon mais je c’était le premier repas de la journée. Peut-être même le seul avant le diner car c’était bourratif.
Personne ne parlait, chacun émergeait dans son coin. Puis Occir ordonna de se remettre en route. La nuit avait été fraiche mais les premiers rayons du soleil réchauffèrent le sol à grande vitesse. Nous eûmes bientôt trop chaud. Deux heures plus tard, la chaleur était devenu insupportable. Nous nous déshydrations rapidement et nos réserves d’eau diminuaient tout autant. De plus, nous nous éloignions des points d’eau. Le plus proche était l’oasis.
- Je comprends pourquoi on l’appelle le désert de l’agonie, dit Obsédianne.
- La chaleur n’est pas la raison de son nom, contredit Griffène. Il existe des endroits beaucoup plus chaud, comme une partie des Enfers.
- Alors à quoi doit-il son nom ? demanda Ilrif.
- Selon une vieille légende, tous ceux qui se sont aventurés dans ce désert sont revenus totalement desséchés, répondit Toripure. Ceux qu’on a pu sauvé sont devenus fous.
- Exact, renchérit Sopale. Le désert de l’agonie doit son nom au manque d’eau qui se fait vite sentir.
- Arrêtez de faire peur aux petits, ordonna Occir. Nous ressortirons tous vivants de ce désert.

Nous marchâmes encore un petit peu, guettant la moindre trace de crache-sang, surement la seule créature vivante dans cet enfer. Ce fut Zû qui repéra la première trace de vie animale. Mais il s’agissait d’un bébé salamandre. Nous la laissâmes tranquille et nous nous éloignâmes en vitesse. Les parents ne devaient pas nous voir. Avec mon mana, je masquai notre odeur.
Soudain Rükhaas s’approcha. Ses yeux étaient rouges.
- Nous devons partir vers le nord immédiatement, m’avertit-il.
- Nous en pouvons pas nous séparer du groupe, dis-je.
- Je m’occupe de ce détail. Toi préviens Obsédianne.
Rükhaas rejoignit Occir en tête du groupe. Les deux démons discutèrent puis nous firent signe de les rejoindre.
- Rükhaas a eu une idée, commença Occir. Au début j’étais contre mais il a de bons arguments.
Nous l’écoutions avec attention. Obsédianne se tenait prête et je savais qu’elle n’aimait pas l’idée de Rükhaas. Moi non plus.
- Le crache-sang est un animal assez petit et nous couvrirons une plus grande distance en nous séparant.
Des protestations s’élevèrent.
- Est-ce bien prudent ? demanda Sopale.
- La championne du Trophée A aurait-elle peur ? interrogea Holda.
- Je n’ai pas peur, s’indigna Sopale.
Mais tout son comportement disait le contraire.
- Écoutez ! ordonna Occir. Nous savons tous à quoi ressemble le crache-sang grâce à Griffène. Nous allons nous diviser en deux groupes de cinq pour couvrir plus de distance.
- Mais on nous a interdits de nous séparer, objecta Toripure.
- Personne ne le saura, dit Rükhaas. Le désert est vaste et nous sommes plusieurs à l’arpenter. Ils ne peuvent pas contrôler tout le monde.
- De plus, Doxian et Mojerhate sont occupés à réparer les bêtise de la Nuit de Mana, enchérit Occir. Nous ne craignons rien.
- Et comment allons-nous nous retrouver ? demanda Sopale.
- Asgaroth va tracer un pentacle avec notre énergie à tous. Il suffira de suivre sa propre trace pour se retrouver.
Réaliser ce sort n’était pas compliqué. Le plus dur serait de retrouver son énergie parmi toutes les autres, surtout pour Obsédianne. Mais il y avait peu de vie dans ce désert et la tâche ne serait pas pas bien dur pour eux. Pour moi, c’est naturel.
- Voici les groupes, annonça Occir. Rükhaas prendra Obsédianne, Asgaroth, Zû et Holda. Les autres vous restez avec moi. Maintenant le pentacle !
- Tendez votre main paume vers le bas, dis-je. Et concentrez votre mana.
Je traçai le pentacle en écrivant le nom de chacun en rune. Ce langage me venait naturellement or je ne l’avais jamais étudié, juste survolé avec l’archimage. Ma bague devait y être pour quelque chose. Quand j’eus fini, le sable du désert s’illumina en bleu puis redevint normal.
- Que chacun essaie de retrouver sa trace, ordonna Occir.
Tout le monde s’éloigna, ferma les yeux et fit plusieurs tours sur lui-même. Tout le monde retrouva son chemin.
- Parfait, dit Occir. Rendez-vous ici dans deux jours.
Il partit avec son groupe.
- Direction plein nord, lança Rükhaas.

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