Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Asgaroth, ma vie, mon œuvre
10 janvier 2012

Fin des vacances

La fin de cette décade arriva trop vite au gout de tous les élèves. Même certains professeurs auraient aimé quelques jours (décades) supplémentaires.
Les démons d’Ébony auraient aussi eu besoin d’un délai. Rükhaas et moi avions énormément de cours à rattraper. Notre campagne de pub n’avançait pas. C’est Obsédianne qui s’occupait de tout. Heureusement qu’elle était là. Elle avait passé toutes ses journées à réaliser des affiches.

Le 9 Petit, Rükhaas et moi rejoignîmes notre amie après le coucher du soleil. Nous étions épuisés. J’avais mal à la tête à cause des cours et je ne pensais qu’à dormir. J’eus un mal fou à me concentrer.
Obsédianne nous attendait, fière d’elle. Plusieurs dizaines d’affiches étaient étalées sur la table.
- Bravo ! lui dit-il. Tu as bien travaillé.
J’acquiesçai d’un hochement de tête. Rükhaas la serra dans ses bras. Quand il la libéra, elle vint vers moi pour réclamer la même attention. Elle me serra fort.
- Désolé de ne pas avoir été très présent, chuchotai-je à son oreille.
Elle me serra plus fort, elle acceptait mes excuses. Rükhaas fit le tour de la table et examina les affiches. Obsédianne avait bien travaillé.
- Il y en a quarante, dit-elle en le voyant compter les affiches.
Je sifflai d’admiration.
- Nous sommes trop fatigués aujourd’hui pour les distribuer, commença Rükhaas. Nous allons bien nous reposer et demain soir rendez-vous ici.
- Tiendrez-vous le coup ? demanda la démone.
- T’inquiète, lui répondit-il en souriant.
Puis nous allâmes nous coucher. Je m’endormis dès que je fus sur mon lit, je ne pris même pas le temps de me déshabiller.

Le 10 Petit, soit le dernier jour des vacances, je me levai tard. Quand je descendis, la cantine était fermée. Mon ventre réclamait de la nourriture. Connaissant bien le chef cuisinier, maitre Rem Jrano, je frappai à la porte des cuisines. Ce fut lui-même qui m’ouvrit.
- Tiens ! s’exclama-t-il. Le petit Asgaroth. Que veux-tu ?
Mon ventre répondit pour moi. Rem sourit et m’invita à entrer.
- Pourquoi n’étais-tu pas avec les autres.
- J’avais besoin de sommeil, m’excusai-je.
- Les cours de rattrapage sont si durs que ça ?
J’affirmai. Il me tendit un morceau de pain et un pot de confitures. Je l’étalai bien.
- Mange bien et profite de ta matinée. Je vais prévenir ton professeur que tu es ici.
Les professeurs qui s’occupaient des élèves punis n’étaient pas nombreux. De plus, le chef cuisinier s’entendait bien avec les professeurs. Ils n’avaient pas le choix s’ils voulaient manger correctement.
Je passai le reste de la journée en cuisine. J’avais bien étudié les livres que le chef m’avait fait parvenir. Je l’épatai avec mes progrès. En plus, avec mon mana, je contrôlai plus finement la cuisson des aliments. Mon ragout fut excellent. Il me félicita. J’étais très content. Ce fut la meilleure journée des vacances.
Le soir, je rejoignis mes amis dans l’annexe. Rükhaas était déjà là. Il avait séparé les affiches en piles égales. Une affiche était collée sur le mur du fond.
- Voici ce que nous allons faire, commença-t-il avant que l’on soit installé. Chacun de nous va prendre une pile et coller les affiches un peu partout dans l’orphelinat. Nous allons faire ça cette nuit.
Il nous regarda intensément. Nous étions d’accord avec lui.
- Obsédianne, tu vas t’occuper des dortoirs des filles. Tu connais mieux que nous. Tu seras où il faut poster ces affiches pour qu’elles soient bien en vue.
La démone prit son tas et un pot de colle. Elle attendit la suite.
- Asgaroth, continua Rükhaas, tu iras dans la cantine et tu feras les étages supérieurs des dortoirs des garçons. De mon côté, je ferai l’entrée et la porte de la réserve. Je finirai avec les étages manquants des garçons.
Nous prîmes nos affiches et nous partîmes au travail.

Cette nuit, je me couchai tard. J’étais content de mon travail. J’avais collé trois affiches dans la cantine. Une à l’entrée, une près de la porte des cuisines, et la dernière sur le mur opposé. Il y en avait toujours une de visible. Les dix autres étaient répartis à des croisements dans les dortoirs.

Le lendemain, il régnait une grande effervescence dans l’orphelinat.

Publicité
Publicité
Commentaires
Asgaroth, ma vie, mon œuvre
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 1 346
Archives
Publicité